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Descriptif de l’examen

L’angioscanner des coronaires ou coroscanner est un examen de tomodensitométrie qui permet de visualiser plus particulièrement le cœur et les artères du cœur (artères coronaires) de manière non invasive.

Il repose sur le principe de la tomodensitométrie à Rayon X et l’injection d’un produit de contraste iodé permettant de visualiser les vaisseaux.

Il permet d’acquérir des images du cœur « figé » et ainsi d’analyser de manière non invasive les artères coronaires.

Préparer votre examen

En fonction de votre examen et de votre situation, il est nécessaire de vous munir des documents suivants à transmettre au secrétariat lors de votre venue.

N

La liste écrite des médicaments que vous prenez

afin de vérifier les éventuelles contre-indications

N

VOTRE ATTESTATION DE MUTUELLE

en cours de validité

N

VOTRE CARTE VITALE ET SON ATTESTATION PAPIER

mentionnant que vous avez déclaré un médecin traitant

N

VOTRE ATTESTATION DE MALADIE PROFESSIONNELLE

si nécessaire

N

vos résultats d’analyses de sang

afin de vérifier les éventuelles contre-indications et pathologies en cours.

N

VOTRE ATTESTATION D'ACCIDENT DE TRAVAIL

si nécessaire

N

VOS ANCIENS EXAMENS

si vous en possédez, le dossier radiographique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM)

N

Votre ordonnance

prescrite par votre médecin traitant

CONSIGNES SPECIFIQUES A CET EXAMEN

N

Produit de contraste à base d'iode, opaque aux rayons X.

En cas d'injection
(de l'ordre de 50 à 90 cm3)

Déroulement de l’examen

Avant l’examen

N’avalez pas d’aliments solides pendant les trois heures précédant le rendez-vous.
Ne fumez pas avant l’examen.

Mais, sauf indication contraire, buvez normalement de l’eau et prenez vos médicaments habituels.

Pendant l’examen

Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues,
Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.

Le coroscanner est un examen d’imagerie réalisé en ambulatoire.
Avant l’examen, vous devez apporter les résultats d’analyse et les dossiers radiologiques prescrits pour cet examen.
Il est important de signaler :
▪ Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être pour que des précautions soient prises
▪ Si vous êtes allergique
▪ Si vous êtes diabétique et quels médicaments vous prenez pour votre diabète. Certains médicaments ne doivent pas être associés au produit de contraste
▪ Si vous avez une insuffisance rénale
▪ Si vous avez des troubles du rythme cardiaque

Il vous sera également demandé de retirer tous vos bijoux et objets métalliques. Vous pourrez toutefois prendre vos médicaments habituels.
Une fois déshabillé, vous serez installé allongé sur la table d’examen du coroscanner qui se déplacera au centre de l’anneau contenant le tube à rayons X. Un manipulateur ponctionnera une veine pour poser une tubulure. Afin de s’affranchir des mouvements du cœur qui est un organe relativement mobile (50 à 120 battements par minute), l’acquisition des images sera réalisée avec une synchronisation cardiaque grâce à un électrocardiogramme placé sur votre poitrine.
L’équipe qui se trouve en contact visuel et sonore avec vous, vous demandera de gonfler vos poumons et de bloquer votre respiration pendant une dizaine de secondes, la qualité des images obtenues en dépend.
Afin de permettre une acquisition d’images de bonne qualité, le rythme cardiaque ne devra pas être trop rapide ce qui imposera un rythme entre 50 et 70 battements par minute. Un manipulateur de radiologie viendra vous voir pour prendre votre pouls. Puis suivant votre rythme, le radiologue pourra vous prescrire un médicament de la classe des bêtabloquants de courte durée d’action permettant de ralentir le cœur au moment de l’acquisition des images. Ces bêtabloquants seront prescrits le plus souvent la veille et une heure avant la réalisation de l’examen.
La réalisation du scanner nécessitera l’injection d’un produit de contraste à base d’iode (de l’ordre de 50 à 90 cm3) par l’intermédiaire de la tubulure qui vous a été posée.
Cet examen est totalement non invasif et ne nécessite que la perfusion d’une veine et à aucun moment la ponction d’une artère, ce qui est le cas au cours de la réalisation d’une coronarographie.
Toujours afin d’obtenir des images de qualité, vous devrez rester totalement immobile et donc en apnée durant une dizaine de secondes.

Résultats

Dans le cadre du dépistage, chez le patient asymptomatique, le scanner permet de déterminer la quantité de plaques d’athérome calcifiées présentes sur les artères coronaires sous la forme d’un « score calcique » coronaire, score proportionnel au risque de survenue d’événement cardiovasculaire indésirable. Plus nombreuses sont les plaques calcifiées coronaires, plus élevé est le score calcique.

Contrairement au coroscanner, la détection des calcifications coronaires ne nécessite pas le recours à l’administration de produit de contraste iodé et permet en moins de 10 secondes d’affiner le risque cardiovasculaire du patient. Si les calcifications sont trop nombreuses, le radiologue pourra décider de ne pas poursuivre l’examen avec injection d’iode.

Une fois l’examen terminé, des reconstructions seront réalisées suivant les différentes phases du cycle cardiaque grâce à l’électrocardiogramme qui vous a été posé permettant de voir battre le cœur et d’analyser les artères coronaires. Sur une console dédiée de traitement d’image, le radiologue analysera ensuite l’ensemble des images (entre 1000 et 2000 images) et réalisera une reconstruction tridimensionnelle du cœur de manière à visualiser les artères coronaires sous plusieurs angles.

Chaque artère du cœur sera alors précisément analysée, son trajet étant suivi depuis l’origine (racine de l’aorte) jusqu’à sa partie la plus distale. Le médecin aura la possibilité de visualiser l’intérieur de l’artère coronaire à l’aide de logiciels de reconstruction et pourra également évaluer le degré de rétrécissement d’une artère ou sténose.

De plus, la pratique de ce scanner coronaire permettra de mesurer la fraction d’éjection du ventricule gauche, correspondant à la différence entre la systole (contraction du cœur) et la diastole (relâchement du cœur). Par ailleurs, toutes les structures anatomiques voisines du cœur pourront être analysées lors de la réalisation du coroscanner.

Apres l’examen, vous veillerez à boire suffisamment d’eau, afin d’éliminer le produit de contraste. Le temps d’analyse étant relativement long (parfois plus d’une heure environ), le radiologue fera une première interprétation des images. Il ne s’agira que d’une première approche, les images doivent être ensuite traitées et analysées plus précisément. Un compte-rendu écrit vous sera adressé à vous ou à votre médecin prescripteur qui vous donnera alors le résultat complet.

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Différences entre le coroscanner et la coronarographie

La coronarographie, qui correspond à la radiographie des artères du cœur, reste l’examen de référence pour explorer les artères coronaires. Cet examen est invasif et nécessite la ponction d’une artère, ce qui permettra l’injection d’un produit de contraste iodé afin de visualiser directement les artères coronaires et d’en faire la radiographie. Elle évaluera avec précision le degré de rétrécissement des artères du cœur, ce qui permet de décider de l’attitude thérapeutique à adopter (réalisation d’une angioplastie ou d’un pontage par exemple). Cette technique comporte cependant des risques vasculaires parfois graves au cours de la procédure.

Au cours d’une coronarographie, le cardiologue aura toujours la possibilité, en fonction du degré de rétrécissement de l’artère coronaire, de réaliser une angioplastie coronaire au cours du même geste médical et de mettre en place une prothèse (appelée « stent ») dans l’artère coronaire.

informations importantes

Inconvénients et risques de l'examen

L’examen est tout à fait indolore. Seule l’injection du produit de contraste peut avoir quelques inconvénients : elle provoque en général une sensation de chaleur (dans la gorge et le bas-ventre) mais cette sensation est tout à fait normale et elle disparaît immédiatement. Elle peut être contre-indiquée chez certains patients souffrant d’insuffisance rénale ou de diabète, ou chez certains patients allergiques.
Les risques sont ceux de tout scanner tels que l’irradiation et l’injection de produit de contraste.

L’irradiation à laquelle vous serez soumis ne présente aucun risque démontré compte tenu des doses utilisées et des précautions prises. D’ ailleurs, les scanners de plus en plus performants et rapides sont beaucoup moins irradiants, un examen cardiaque correspondant à l’exposition humaine annuelle naturelle aux rayonnements ionisants. L’injection de produit de contraste peut être responsable d’allergie parfois mineure telle que des rougeurs, une éruption cutanée voire une crise d’asthme, exceptionnellement un choc grave avec risque vital.
Attention, car bien sûr comme tout examen de médecine, le coroscanner a ses limites, représentées essentiellement par l’existence de plaques calcifiées au niveau des artères coronaires ou des mouvements trop rapide du coeur empêchant l’analyse des coronaires.

Le coroscanner va permettre d’éliminer toute anomalie des artères coronaires s’il est considéré comme normal. Il permet ainsi d’éviter une coronarographie ; par contre en cas de doute ou d’examen positif, une coronarographie vous sera le plus probablement demandé par votre cardiologue.

Quels produits utilise-t-on et que ressentirez-vous ?

Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés. Le type de ces produits et leurs modalités d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Ce choix dépendra notamment des informations sur votre état de santé que vous aurez données avant l’examen.

Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.

Y a-t-il des risques liés à l’injection ?

L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir : La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.

Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité.

Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route.

Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc).

Des modalités particulières seront observées en cas de facteurs de risques particuliers, qui seront identifiés au moment du dialogue entre l’équipe et vous. Dans tous les cas, si vous pensez avoir un facteur de risque, vous devez le signaler au moment de la prise de rendez-vous.

Où faire cet examen ?

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