L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) est un examen réalisé par un grand appareil cylindrique, composé d’un puissant aimant, qui produit des ondes électromagnétiques, non irradiantes.
L’IRM mammaire ne nécessite aucune préparation particulière.
La patiente est accueillie par la manipulatrice ou le manipulateur qui recueille les éléments du dossier sénologique (tout ce qui concerne le sein) et qui vérifie l’absence de contre-indications à la réalisations de l’examen.
Dans la plupart des indications, l’IRM mammaire nécessite une injection de produit de contraste, du Gadolinium. Pour ce faire, le manipulateur ou la manipulatrice pose une voie veineuse avant l’examen. Le cathéter lui sera retiré une fois l’IRM terminée.
La patiente est installée en position allongée sur le ventre sur une table qui va se déplacer dans le tube cylindrique, les seins placés dans un dispositif appelé « antenne » permettant la réalisation des images.
Une sonnette d’appel est placée dans la main de la patiente qui peut donc à tout moment appeler le manipulateur en cas de problème. Ceci est d’autant plus important en cas de claustrophobie, en sachant que dans la très grande majorité des cas, l’examen sera réalisée grâce à une réassurance préalable. Il est également essentiel de savoir que le tube est ouvert aux deux extrémités tout au long de l’examen, que le manipulateur peut placer un casque sur les oreilles de la patiente pour diffuser de la musique (l’examen est bruyant) et que la pièce est bien éclairée.
L’IRM dure au total 15-20 min. L’injection du produit de contraste se fait au cours de l’examen.
Il est essentiel que la patiente se détende le plus possible, respire calmement et reste parfaitement immobile pendant la réalisation de l’examen pour que les images ne soient pas floues et que l’interprétation par le médecin radiologue soit de qualité.
La coopération de la patiente est donc fondamentale.
L’IRM mammaire est un examen de deuxième intention c’est-à-dire uniquement réalisé dans des indications précises comme par exemple :
- Pour compléter la mammographie et l’échographie si ces examens standards ne permettent pas de conclure
- Pour faire un bilan d’extension mammaire et ganglionnaire plus précis dans certains cancers du sein
- Pour le suivi des patientes qui vont bénéficier d’une chimiothérapie pour le traitement de leur cancer
- Pour le dépistage des patientes porteuses d’un gène qui prédispose au cancer du sein (en complément de la mammographie et de l’échographie mammaire)
- Pour rechercher, confirmer ou infirmer une rupture de prothèses mammaires